[b]INTERVIEW - Chroniqueur au quotidien «Ta Nea» et auteur de L'Invention de la Vénus de Milo (*), l'écrivain Takis Théodoropoulos[/b] évoque cette perte de confiance en soi qui touche l'ensemble de la société grecque et qu'expriment de manière spectaculaire les émeutes que connaît son pays depuis cinq jours.
LE FIGARO. - Qui sont les jeunes en colère ?
Takis THÉODOROPOULOS. - Alexis, [b]l'adolescent de 15 ans tué par un policier était un fils de bonne famille. Ce ne sont pas, comme dans les banlieues françaises en 2005, les jeunes défavorisés qui se déchaînent contre la police, mais les enfants de la bourgeoisie[/b]. [b]Ce n'est pas non plus, comme on peut le lire parfois dans les médias parisiens, la «génération 600 euros», celle des emplois précaires et mal payés qui tient le haut du pavé. Ce sont d'abord des filles et des garçons de 15 ans. Ils suivent ceux que la presse appelle par euphémisme les anarcho-autonomes, qui sont en fait des professionnels de la violence nourris à l'abri d'une administration incompétente, sorte de talibans qui n'ont pas hésité lundi soir à mettre le feu au Musée archéologique d'Athènes.[/b]
Quant aux jeunes, eux, ils n'hésitent pas à reprendre le discours politique stéréotypé de leurs aînés. Ils dénoncent l'État policier alors que la police est un secteur public qui fonctionne mal, comme d'ailleurs tous les secteurs publics grecs. [b]Dans ce pays, l'anarchiste, c'est aussi le directeur des impôts ou le policier qui fait ce qu'il veut.[/b] Cette jeunesse est le reflet d'une société en faillite. Elle en est la partie la plus sensible et exprime de façon plus bruyante une implosion du système politique, économique et social.
Pourquoi la jeunesse a-t-elle peur de l'avenir ?
Le cycle engagé avec le passage de la dictature à la démocratie puis poursuivi par l'adhésion à l'Union européenne à l'issue d'un énorme effort de mise à niveau s'est achevé avec les Jeux olympiques d'Athènes de 2004. Durant cette période, [b]les générations montantes pouvaient s'appuyer sur la solidarité familiale particulière aux pays méditerranéens.[/b] [b]Il était possible de compter sur ses parents jusqu'à 30 ans, voire 40 ans. Je me souviens d'un gars qui, après avoir brûlé sa voiture pour fêter la victoire de la Grèce au championnat d'Europe de football en 2004, avait déclaré : «Ce n'est pas grave, maman va m'en payer une nouvelle.» Ce protectionnisme familial est en déclin pour des raisons économiques. Longtemps alimentée par le clientélisme de la classe politique, la demande constante des jeunes Grecs à devenir fonctionnaire à la fin de leurs études devient un mirage.[/b] Les jeunes en ont conscience. Le déficit de l'éducation joue également un rôle déterminant. Les diplômés quittent le système éducatif sans armes pour se défendre car le savoir a perdu de sa valeur.
Quelle est la responsabilité de la classe politique ?
[b]La responsabilité de la classe politique est écrasante. Nous avons l'impression que le gouvernement actuel avoue qu'il est incapable de gérer la crise parce que sa spécialité, ce sont les affaires[/b]. [b]Le pouvoir est partagé depuis le retour à la démocratie par quelques grandes familles politiques et leurs amis.[/b] Il fonctionne par passe-droits. Un ministre mis en cause dans des scandales a récemment déclaré avoir succombé à l'affairisme pour sauver la dignité de ses enfants. Le jeune qui s'ennuie répond à ce cynisme officiel en brûlant Athènes.
Où va la société grecque ?
[b]Le système traditionnel s'effondre et l'Europe n'est plus un modèle[/b]. Ce double mouvement accélère le krach social. [b]Les derniers événements sont l'expression d'une perte de confiance qui n'est pas sans rappeler les grandes peurs qu'avait connues Athènes au Ve siècle après Périclès. Sa grande peur alors n'était pas l'invasion des barbares. Sa grande peur était la dissolution du tissu social, la mise en cause de la cohésion de la cité.[/b]
Tres bonne analyse du Chroniqueur au quotidien «Ta Nea» Takis Théodoropoulos,Ta NEA est un journal de centre gauche qui est proche du PASOK
Donc le jounaliste chroniqueyr qu est Takis Théodoropoulos ne peut pas etre taxe de partialle vis a vis de la situation vu qu il ne supporte pas le gouvernement en place qu est celui de la ND
Ce qui dit c et c que nous a dit Iaonnis,Philippe et c est ce que j ai dit aussi
Il est un fait que si les parents n arrivent plus a payer les caprices demesure de leur ouailles,que c est gosses qui veulent tout ,tout de suite a qui on a jamais rien refuser s emprenne au bien d autrui,comme des gosses mal eleve qu ils sont
Ils savent que si ils se font attrape papa et maman ,appellerons un tel juge,ministre,des conaissances familliale qui on le bras le long pour les sortir de leur petrin momentanne ,du clientelisme pur est dure qu ils soient disant abjecte
Que veutlent ils ,ces fils a papa,se faire engager dans la fonction publique pardi
C est le reve de la moirie de la population grecque de devenir fonctionnaire,salaire minimum de depart de pres de 1000 euro,retraite anssure a la moitie de la cinquantaine,des privileges comme la securite sociale de la caisse d assurance des fonctionnaires ou ils payent meme pas les medicaments prescrit,ni les consulatations,meme pas les minima de participation et evidement l efapax,le systeme publique d epargne automatique fait par l etat ou le fonctionnaire quand il prend sa retraite touche son epargne faite par l etat,c est ca l efapax qui avoisine les 63000 euros de moyenne tout depend des annees ou le fonctionnaire a preste comme fonctionnaire et le best of the best,les retraite ne sont jamais inferieure a 1500 euros
Voila le reve de tout grec
Sans parler que les fonctionnaires ont droit aussi a des emprunt a des taux d interet priviliege qui n est meme pas la moitie du taux courant bancaire
Takis Théodoropoulos parle aussi d'un gars qui, après avoir brûlé sa voiture pour fêter la victoire de la Grèce au championnat d'Europe de football en 2004, avait déclaré : «Ce n'est pas grave, maman va m'en payer une nouvelle.» ,je connais ce genres de gosse en Grece qui vu que leur papa ne veut pas lui acheter un nouveau gsm ,le casse expres pour avoir le dernier modele alors que son gsm n est pas plus vieux de quelques mois et pratiquement neuf,idem concernant les paire de lunettes de marque,etc etc ou meme pour les lunettes de vision ,ces gosses capricieux les demolissent expres pour que leur parent se decide enfin d accepter qu il porte des lentille de contact
Takis Théodoropoulos a raison quand il dit que ce protectionnisme familial est en déclin pour des raisons économiques,la crise economique ne permet plus au parent de assouvir tout les desiderat de leur gosses mal eleve
Et ces gosses se complexe et sont complexe que son copain ,lui a le dernier modele de tel machin bidule
Et apres les medias occidentaux parlent de la generation 700 euros ,certains medias en France ,si pas l ecrasante majorite pour denigrer parle carrement de la generation 600 euro,une habitude des medias francophones de desinformer alors que ces gosses qui manifestent ou ont saccage les pourtour de l unif du polytechneio,sont encore lyceen ou carrement encore au colege
In reply to Re: peine by Louise
Tres bonne analyse du Chroniqueur au quotidien «Ta Nea» Takis
«La Grèce a perdu sa cohésion sociale»
[b]INTERVIEW - Chroniqueur au quotidien «Ta Nea» et auteur de L'Invention de la Vénus de Milo (*), l'écrivain Takis Théodoropoulos[/b] évoque cette perte de confiance en soi qui touche l'ensemble de la société grecque et qu'expriment de manière spectaculaire les émeutes que connaît son pays depuis cinq jours.
LE FIGARO. - Qui sont les jeunes en colère ?
Takis THÉODOROPOULOS. - Alexis, [b]l'adolescent de 15 ans tué par un policier était un fils de bonne famille. Ce ne sont pas, comme dans les banlieues françaises en 2005, les jeunes défavorisés qui se déchaînent contre la police, mais les enfants de la bourgeoisie[/b]. [b]Ce n'est pas non plus, comme on peut le lire parfois dans les médias parisiens, la «génération 600 euros», celle des emplois précaires et mal payés qui tient le haut du pavé. Ce sont d'abord des filles et des garçons de 15 ans. Ils suivent ceux que la presse appelle par euphémisme les anarcho-autonomes, qui sont en fait des professionnels de la violence nourris à l'abri d'une administration incompétente, sorte de talibans qui n'ont pas hésité lundi soir à mettre le feu au Musée archéologique d'Athènes.[/b]
Quant aux jeunes, eux, ils n'hésitent pas à reprendre le discours politique stéréotypé de leurs aînés. Ils dénoncent l'État policier alors que la police est un secteur public qui fonctionne mal, comme d'ailleurs tous les secteurs publics grecs. [b]Dans ce pays, l'anarchiste, c'est aussi le directeur des impôts ou le policier qui fait ce qu'il veut.[/b] Cette jeunesse est le reflet d'une société en faillite. Elle en est la partie la plus sensible et exprime de façon plus bruyante une implosion du système politique, économique et social.
Pourquoi la jeunesse a-t-elle peur de l'avenir ?
Le cycle engagé avec le passage de la dictature à la démocratie puis poursuivi par l'adhésion à l'Union européenne à l'issue d'un énorme effort de mise à niveau s'est achevé avec les Jeux olympiques d'Athènes de 2004. Durant cette période, [b]les générations montantes pouvaient s'appuyer sur la solidarité familiale particulière aux pays méditerranéens.[/b] [b]Il était possible de compter sur ses parents jusqu'à 30 ans, voire 40 ans. Je me souviens d'un gars qui, après avoir brûlé sa voiture pour fêter la victoire de la Grèce au championnat d'Europe de football en 2004, avait déclaré : «Ce n'est pas grave, maman va m'en payer une nouvelle.» Ce protectionnisme familial est en déclin pour des raisons économiques. Longtemps alimentée par le clientélisme de la classe politique, la demande constante des jeunes Grecs à devenir fonctionnaire à la fin de leurs études devient un mirage.[/b] Les jeunes en ont conscience. Le déficit de l'éducation joue également un rôle déterminant. Les diplômés quittent le système éducatif sans armes pour se défendre car le savoir a perdu de sa valeur.
Quelle est la responsabilité de la classe politique ?
[b]La responsabilité de la classe politique est écrasante. Nous avons l'impression que le gouvernement actuel avoue qu'il est incapable de gérer la crise parce que sa spécialité, ce sont les affaires[/b]. [b]Le pouvoir est partagé depuis le retour à la démocratie par quelques grandes familles politiques et leurs amis.[/b] Il fonctionne par passe-droits. Un ministre mis en cause dans des scandales a récemment déclaré avoir succombé à l'affairisme pour sauver la dignité de ses enfants. Le jeune qui s'ennuie répond à ce cynisme officiel en brûlant Athènes.
Où va la société grecque ?
[b]Le système traditionnel s'effondre et l'Europe n'est plus un modèle[/b]. Ce double mouvement accélère le krach social. [b]Les derniers événements sont l'expression d'une perte de confiance qui n'est pas sans rappeler les grandes peurs qu'avait connues Athènes au Ve siècle après Périclès. Sa grande peur alors n'était pas l'invasion des barbares. Sa grande peur était la dissolution du tissu social, la mise en cause de la cohésion de la cité.[/b]
(*) Éditions Sabine Wespieser
http://www.lefigaro.fr/international/20…
Tres bonne analyse du Chroniqueur au quotidien «Ta Nea» Takis Théodoropoulos,Ta NEA est un journal de centre gauche qui est proche du PASOK
Donc le jounaliste chroniqueyr qu est Takis Théodoropoulos ne peut pas etre taxe de partialle vis a vis de la situation vu qu il ne supporte pas le gouvernement en place qu est celui de la ND
Ce qui dit c et c que nous a dit Iaonnis,Philippe et c est ce que j ai dit aussi
Il est un fait que si les parents n arrivent plus a payer les caprices demesure de leur ouailles,que c est gosses qui veulent tout ,tout de suite a qui on a jamais rien refuser s emprenne au bien d autrui,comme des gosses mal eleve qu ils sont
Ils savent que si ils se font attrape papa et maman ,appellerons un tel juge,ministre,des conaissances familliale qui on le bras le long pour les sortir de leur petrin momentanne ,du clientelisme pur est dure qu ils soient disant abjecte
Que veutlent ils ,ces fils a papa,se faire engager dans la fonction publique pardi
C est le reve de la moirie de la population grecque de devenir fonctionnaire,salaire minimum de depart de pres de 1000 euro,retraite anssure a la moitie de la cinquantaine,des privileges comme la securite sociale de la caisse d assurance des fonctionnaires ou ils payent meme pas les medicaments prescrit,ni les consulatations,meme pas les minima de participation et evidement l efapax,le systeme publique d epargne automatique fait par l etat ou le fonctionnaire quand il prend sa retraite touche son epargne faite par l etat,c est ca l efapax qui avoisine les 63000 euros de moyenne tout depend des annees ou le fonctionnaire a preste comme fonctionnaire et le best of the best,les retraite ne sont jamais inferieure a 1500 euros
Voila le reve de tout grec
Sans parler que les fonctionnaires ont droit aussi a des emprunt a des taux d interet priviliege qui n est meme pas la moitie du taux courant bancaire
Takis Théodoropoulos parle aussi d'un gars qui, après avoir brûlé sa voiture pour fêter la victoire de la Grèce au championnat d'Europe de football en 2004, avait déclaré : «Ce n'est pas grave, maman va m'en payer une nouvelle.» ,je connais ce genres de gosse en Grece qui vu que leur papa ne veut pas lui acheter un nouveau gsm ,le casse expres pour avoir le dernier modele alors que son gsm n est pas plus vieux de quelques mois et pratiquement neuf,idem concernant les paire de lunettes de marque,etc etc ou meme pour les lunettes de vision ,ces gosses capricieux les demolissent expres pour que leur parent se decide enfin d accepter qu il porte des lentille de contact
Takis Théodoropoulos a raison quand il dit que ce protectionnisme familial est en déclin pour des raisons économiques,la crise economique ne permet plus au parent de assouvir tout les desiderat de leur gosses mal eleve
Et ces gosses se complexe et sont complexe que son copain ,lui a le dernier modele de tel machin bidule
Et apres les medias occidentaux parlent de la generation 700 euros ,certains medias en France ,si pas l ecrasante majorite pour denigrer parle carrement de la generation 600 euro,une habitude des medias francophones de desinformer alors que ces gosses qui manifestent ou ont saccage les pourtour de l unif du polytechneio,sont encore lyceen ou carrement encore au colege
Quelle desinformation Hypocrite
Ta leme