
Le Premier ministre grec Alexis Tsipras le 13 juillet 2015. (ANDREAS SOLARO / AFP)
L'heure de vérité va sans doute sonner mercredi 15 juillet au soir pour Syriza, la "coalition de la gauche radicale", ainsi que pour son chef, Alexis Tsipras, au pouvoir à Athènes depuis fin janvier.
Confronté à un risque de défection massive des députés de Syriza lors du vote impératif et décisif, prévu mercredi dans la nuit, du douloureux plan de sauvetage négociée lors "d'une mauvaise nuit" à Bruxelles avec ses créanciers européens, le premier ministre grec, Alexis Tsipras, a appelé, mardi 14 juillet, les parlementaires de sa formation à adopter ces mesures d'austérité impopulaires mais jugées "nécessaires" par les Grecs, à 70% par un sondage.
Le chef du gouvernement, Alexis Tsipras, a demandé à ses députés de voter "selon leur conscience".
"Capitulation", "humiliation"
Les députés de la "tendance dure" de Syriza dénoncent cet accord conclu lundi à l'arraché après une nuit de dures négociations, sous la menace d'une sortie de l'euro, comme un "coup d'Etat'" financier, une "capitulation", une "humiliation", parce qu'il prévoit notamment de sévères mesures de rigueur alors que le parti d'extrême gauche avait promis de mettre fin à "l'austérité...